Arturo Lambri an Arthur Schnitzler, [28. 9. 1900]

Vendredi

Cher Docteur,

Ayez, je vous en prie, la bonté d’écrire à Mr Bahr à fin qu’il reponde à mes lettres, où si non qu’il me fasse envoyer son »Star«
Il me semble que ce Monsieur connait trés peu la politesse qui enseigne que: si écrire est un gentillesse – repondre c’est une devoir! Vous ne savez pas quel dommage est pour moi ce retard de Mr Bahr. Je ne peux faire rien. Je vour recommande aussi et trés chaleureusement de vous occuper de me faire avoir le droit de traduire les œuvres des jeunes auteurs autrichien – Je lu »le voile de Beatrice« et je vous en fasse mes compliments. C’est en réalité une œuvre d’art belle et forte. Voulez-vous m’autoriser à la traduire apportant de ci et de là quelques variatons qui sont necessaires? Je respecterai naturellement les vers et la prose.
Pardonnez-moi si je vous dérange trés souvent, mais vous êtes si bon et si gentil que je me prend avec vous des libertés –
Croyez-mois trés affectueusements
Votre
Lambri